Lorsque vous dirigez une entreprise alimentaire ou que vous envisagez d’en créer une, il y aura différentes certifications en fonction des besoins de votre entreprise. De plus en plus d’entreprises optent pour la certification biologique, elle peut donner à vos consommateurs la tranquillité d’esprit quant au contenu de votre délicieux produit.

Développer un plan de système organique

Le plan du système biologique est le fondement du processus de certification biologique ou de Label bio. Créé par le producteur ou le manutentionnaire en quête de certification, il établit comment une opération se conformera à la réglementation en fonction de ses caractéristiques uniques. Bien que les plans diffèrent selon le type d’opération et les besoins, ils concernent toutes les pratiques des systèmes d’élevage ou de manutention, telles que le labour, les fermes, la préservation de l’aliment, le pâturage, la récolte, le stockage, le mode de production biologique et le transport.

Les gens du ministère de l’Agriculture spécifient également les substances approuvées utilisées pendant le processus de culture ou de manipulation, les pratiques de surveillance des systèmes biologiques, les systèmes de tenue de registres et les barrières qui empêchent le mélange avec des produits non organiques ou le contact avec produits interdits selon le règlement européen. 

Mettre en œuvre le plan du système organique

Faites-le réviser par un agent de certification. Les opérations biologiques sont certifiées par des entités privées, étrangères ou étatiques issues de l’agriculture biologique. Ces entités sont appelées agents de certification Ecocert. Les agents de certification sont chargés de s’assurer que les produits biologiques répondent à toutes les normes biologiques.

Ils doivent prendre en considération tous les détails comme la mode de production, les engrais, les produits chimiques, les exploitations, les produits chimiques de synthèse, les additifs, les colorants, les matières premières, la traçabilité des chimiques de synthèse, la conservation bio, l’apport nutritionnelle, les antibiotiques donnés aux poules, les pesticides, la production biologique… Chaque détail doit être pris en compte dans les cahiers de charges approuvé par l’organisme certificateur ou l’OGM. Il faut que tout soit conventionnel, d’origine naturelle et respectueuse des équilibres pour un bon Label.

Recevoir une inspection

Chaque opération qui demande un document certifié bio est d’abord inspectée sur place par un agent certificateur. Ces inspections complètes de haut en bas diffèrent par leur portée en fonction de la ferme ou de l’installation. Par exemple, pour les cultures, ils comprennent l’inspection des champs, les conditions du sol, la santé des cultures, les approches de gestion des mauvaises herbes et autres ravageurs des cultures, les systèmes d’eau, les zones de stockage et l’équipement.

Pour le bétail, ils comprennent l’inspection des registres de production et d’achat d’aliments, les rations alimentaires, les conditions de vie des animaux, les pratiques de gestion préventive de la santé (par exemple, les vaccinations), les dossiers de santé et le nombre et l’état des animaux présents à la ferme. Pour la garanti et la conservation de la santé des consommateurs, il faut que la nourriture soit saine et raisonnée.

Demandez à un agent de certification d’examiner le rapport d’inspection

L’inspecteur présente les constatations à l’agent de certification suite à l’observation des pratiques sur l’exploitation ou l’installation par rapport au plan du système biologique. En plus, l’inspecteur présente également une évaluation du risque de contamination par des matières interdites et peut même prélever des échantillons de sol, de tissus ou de produits selon les besoins. L’inspecteur analyse également les dangers potentiels et les points de contrôle critiques et s’assure que les procédures de prévention de la contamination sont adéquates. De là, tous les résultats sont présentés à l’agent de certification pour examen.